Application de l’algorithme de Harry Mathews à quelques affirmations au sujet de l’enseignement, de l’apprentissage et des nouvelles technologies.
L’algorithme de Mathews s’ajoute à tous les moyens imaginés par les oulipiens
pour « explorer » les textes. Il rejoint une préoccupation générale des oulipiens :
utiliser un système combinatoire pour tirer un maximum de résultats à partir d’un matériau limité, tout en imposant des contraintes.
Voici quelques objectifs concernant l’enseignement, l’apprentissage et les technologies de l’information et de la communication auxquels je me suis amusé à appliquer l’algorithme de Mathews :
- susciter une pédagogie interactive en utilisant souvent Mathematica
- favoriser l’apprentissage en autorisant en tout temps Wolfram Alpha
- promouvoir le libre en développant régulièrement des démonstrations
- proscrire l’innovation en freinant efficacement les TIC
- entretenir l’immobilisme en invoquant toujours des règles sécuritaires
Voici les résultats
– pour une rotation à gauche :
- entretenir une pédagogie interactive en autorisant régulièrement les TIC
- proscrire l’immobilisme en utilisant en tout temps des démonstrations
- promouvoir l’innovation en invoquant souvent Wolfram Alpha
- favoriser le libre en freinant toujours Mathematica
- susciter l’apprentissage en développant efficacement des règles sécuritaires
– pour une rotation à droite :
- entretenir l’innovation en développant en tout temps Mathematica
- susciter l’immobilisme en freinant régulièrement Wolfram Alpha
- favoriser une pédagogie interactive en invoquant efficacement des démonstrations
- promouvoir l’apprentissage en utilisant toujours les TIC
- proscrire le libre en autorisant souvent des règles sécuritaires
Préférez-vous la gauche ou la droite ? Et sauriez-vous retrouver les 3 étapes de l’algorithme de Mathews qui permet de passer des objectifs aux résultats ?