Ce projet se fixe les objectifs suivants : 1° Recenser des données pédagogiques. 2° Intégrer celles qui peuvent l’être dans des bases de données construites à l’aide de logiciels libres. 3° Mettre ces données à disposition des élèves et des maîtres sur la toile.
Lorsque les élèves peuvent accéder à des informations qui répondent à leurs préoccupations du moment (comment faire mes devoirs, comment rédiger un rapport de laboratoire, comment résoudre tel ou tel exercice, où puis-je voir des corrigés, comment se présentait l’épreuve sur ce chapitre l’année dernière, quel type de questions ont été posées à l’examen de maturité, etc), ils les consultent volontiers et en tirent profit.
Contexte
Les données pédagogiques susceptibles d’intéresser les élèves sont assez rares et éparses. Elles leur sont donc difficilement accessibles et jouent pour eux un rôle mineur. Il pourrait en aller tout autrement si elles étaient nombreuses et d’un accès facile. Elles compléteraient les processus d’apprentissage et constitueraient un appui « à distance et à la carte » qui pourrait se révéler très efficace.
En créant des bases pédagogiques capables d’accueillir les données « du terrain » disponibles et futures (textuelles, sonores, visuelles, animées) nous rendrions service non seulement aux élèves en mettant à leur disposition ce qu’ils recherchent le plus souvent, mais aussi aux maîtres qui débutent dans la profession et aux remplaçants en leur fournissant un vaste éventail de matériel directement utilisable en classe.
Pour assurer la pérennité de ces bases, il importe d’être attentif aux formats utilisés pour stocker les données ainsi qu’à leur structure. Le logiciel libre, en autorisant l’accès au code source, offre de bonnes garanties à cet égard, à condition de disposer des compétences et ressources requises pour développer ces bases et les « interfaces utilisateur » et assurer leur suivi.
Les procédés d’indexation utilisés par les moteurs de recherche sont multiples. Pour être bien placé dans le résultat d’une recherche effectuée sur la toile, il importe d’étudier, de bien connaître et de satisfaire les critères retenus par les différents moteurs et de se pencher sur les habitudes de recherche du public cible. En recherchant sur le web [1] « Régions des Délices » avec Google par exemple, on constate que le CMS [2] mis en service par le Service Ecoles-Medias en juillet 2005 est très bien placé et qu’il apparaît en première et deuxième positions sur 534 000 occurrences. Un clic sur le premier lien affiché et l’exploration peut commencer !
Travaux préparatoires réalisés
– Mise en service d’un CMS sous SPIP [3] en été 2005.
– Test de stockage de données.
– Comparaison des possibilités de SPIP et d’Hypatie.
– Mise au point d’un outil d’analyse des consultations d’Hypatie et des habitudes de recherche des utilisateurs.
Objectifs à privilégier
– Rassembler des données pédagogiques numérisées :
– Adapter les formats des documents pour les rendre accessibles sur la toile.
– Entrer les informations disponibles dans une base de données.
– Définir une ligne éditoriale et publier le contenu de la base.
– Elaborer des voies d’accès et de moyens de recherche dans la base.
Remarques finales
Rendre ses cours, ses exercices, ses épreuves, ses corrigés accessibles sur le web ne va pas de soi et cette requête suscite chez les enseignants diverses réactions qui vont de l’enthousiame béat au refus catégorique. Mais il y a du travail pour tous avec ce projet : la publication de vos cours n’est pas une condition nécessaire ! L’élaboration du journal d’un cours, la création de liens, le suivi de travaux d’élèves ou la promotion d’usages pédagogiques basés sur du logiciel libre par exemple sont aussi des tâches qui entrent dans le cadre de ce projet.