Petit ordre chronologique de notre voyage à Toulouse, différentes visites et activités que nous avons eu l’occasion de faire. Découvertes imprévues ! Appréciation personnelle et impression générale de notre sortie hors-cadre.
Article mis en ligne le 11 mai 2010
par
Eva Crisafulli
par
Toulouse est plus que rose, je dirais qu’elle est brique, tout n’est que marketing : le rose pour les amoureux, les briques pour les réalistes !
Avions, fusées, planètes, étoiles, voie lactée, planétarium, satellites géostationnaires, astronautes, Youri, découvertes, airbus, concorde, inventions, Kepler, Einstein, E=mc2, ondes électromagnétiques, physique ...
Le monde bouge apprenons à l’ausculter !
Pour le petit album photos illustrant mon article voir cet autre article.
Tout d’abord,
il y a eu la préparation au voyage. Les cours précédents notre départ, nous avons fait des recherches de visites à faire, des lieux à ne pas manquer ! Depuis l’aéroport, si nous avions le temps, je proposais de passer au Festival du jeu de Toulouse, il suffisait de suivre le long de la Garonne et on arrivait au parc des expositions. Ou alors, de façon plus réaliste, on pouvait prendre la ligne aéroport, ensuite changer à l’arrêt Jeanne-d’arc et descendre prendre le métro, la ligne B. D’autres camarades ont proposé d’aller visiter le Capitole, la cathédrale ou encore un trottoir générateur d’énergie, ce dernier s’avère être en réparation, du moins il n’était plus là...
Ensuite,
après avoir payé la totalité du voyage à nos professeurs, le dimanche 25 avril est vite arrivé ! (Avec le nuage de cendres, nous avions peur de ne pas pouvoir décoller de Genève) Et pourtant, départ en A319 vers midi. Vol agréable. Arrivée à Toulouse, température extérieur 50° (bien moins ! mais il faisait très chaud), toute la semaine on a été gâté par le temps, il était magnifique ! même le soir où nous sommes allés manger au Gascon (un restaurant, pas si extraordinaire que ça en fin de compte). À l’aéroport nous avons dû attendre 1h30 pour pouvoir acheter des cartes de bus au prix de groupe (visite de long en large de l’aéroport). Nos billets en mains, on prend la ligne aéroport pour nous rendre à l’hôtel à la gare Matabiau (Hôtel des ambassadeurs, très sympathique l’accueil d’ailleurs). Une fois que tout le monde fut bien installé, on repart en bus pour le Festival du jeu. Sur place, il nous restait une demi-heure pour jouer ! Match d’épées en bois et jeu de dame, on s’est bien distrait. Aller au lit !
Lundi,
visite de la cité de l’espace au programme ! Lever 7h30 ! déjeuné et hop ! on est parti en bus pour la cité. Arrivé sur place, après de longues minutes d’étouffement dans un bus, la cité de l’espace était parfaite !
Elle se compose de 3 étages, 1:Terre à l’espace, communiquer à distance , 2:Observer la terre, vivre dans l’espace, prévoir le temps, 3 : Explorer l’univers. À 14h : Imax (film en 3D sur la station spatiale ISS) -> vraiment intéressant ! À 15h30 : Planétarium, des planètes aux galaxies -> magnifique, fabuleux !
La visite est très interactive, il y a de nombreuses animations qui sont très bien proposées et très instructives ! Les uns sautent sur toutes les animations, les autres prennent des photos et ceux qui restent lisent les panneaux affichant théorie, historique et autres informations. Einstein (E=mc2), les philosophes et les grecques, Copernic et sa théorie de l’héliocentrisme, Newton et sa gravitation, les lois de Kepler et ses satellites, la fusée spatiale, Youri 1961 dans l’espace, Von Braun, la météo "comment ça marche", ultraviolet, infrarouge, radio, radar... St Exupéry, mars, la Voie lactée, galaxies et les ondes électromagnétiques.
Mardi,
9h30 déjeuné, notre journée sera une visite culturelle de Toulouse. On a visité le Capitole (belles peintures intérieurs ! salle des Illustres et salle des mariages). En passant par la grande rue "des magasins", on est allé voir le trottoir générateur d’énergie, qui n’était plus là. On est allé au lycée Pierre de Fermat et on a visité le couvent des Jacobins, une église gothique. Puis, on a continué au bord de la Garonne, on a vu le Pont Neuf. Les quais de la Garonne sont peuplés de guitaristes ! On a vu la Cour intérieure de l’Hôtel Assezat et on a dégusté une glace à la place St-Georges.
Mercredi,
tout le monde debout à 9h. Au programme, des problèmes de physique sur la poussée de l’Airbus A319, la poussée de la fusée Saturne V, la période d’un satellite en orbite basse et la vitesse d’un satellite géostationnaire (accélération, temps, Débit, Fprop, vitesse, F=ma+mg). On est parti à Airbus, après avoir mangé. Le voyage fut long et périlleux, les lignes de bus sont provisoires à cause de travaux, du coup on a dû marcher, marcher et marcher. GPS en mains ! on est passé à la place Georges Brassens (toutes les rues d’un des quartiers avaient des noms de chanteurs). Arrivé à Airbus, notre pass "Visiteur" accroché à nos ceintures, on démarre la visite par la boutique de Airbus (les prix sont un peu élevés...), puis le car nous emmène et on est entré dans le 1er concorde ! un vieil engin, qui a dépassé, à l’époque, la vitesse du son (soit plus de 343m/s).
Petite remarque : même les lampadaires dans la zone Airbus sont en forme d’avion ! Ensuite, on est allé voir une reproduction "d’une salle de contrôle" et enfin les halles de montage de l’airbus A380.
En soirée, par hasard, on a croisé Jean-Luc Lemoine. Ce qui nous a aussi surpris à Toulouse, se fut les panneaux d’affichage électroniques aux arrêts de métro ! Et comme le métro est stressant !
Jeudi,
dernier jour à Toulouse. 9h : test pour ceux qui n’ont pas participé aux problèmes de physique de la veille. 10h : déjeuné pour les autres. 11h : rendre les clés des chambres de l’hôtel. 14h : départ de Toulouse pour Genève !
Cette semaine était sympathique, le soleil était là, le temps fut radieux. La citée de l’espace et Airbus étaient bien organisées. Chacune de ces activités fut enrichissante pour chacun de nous. Qu’on soit à la recherche de formules mathématiques, de théories physiques ou de concepts plus basiques, chacun pouvait y retirer l’essentiel. C’était assez impressionnant de voir comment chacune des parties d’un avion s’emboitent les unes avec les autres. Ou bien, de voir à quel point il est facile pour un astronaute de pousser un gros objet dans l’espace, qui serait extrêmement lourd sur terre. Ou encore, il est fascinant d’observer le ciel et de réaliser que dans le fond, l’homme n’est que poussière à côté de notre univers.
« don’t worry, be happy »
ici voici le Pont Neuf qui est sur la Garonne, pour mes autres images voir cet autre article.
Dynamique
Caractéristiques d’un véhicule
Puissance, section apparente et coefficient de forme
Le modèle permet de trouver la vitesse maximale d’un véhicule dont la puissance, la section apparente et le coefficient de forme sont connus.
Article mis en ligne le 12 février 2006
Les constructeurs d’automobiles fournissent très souvent les caractéristiques techniques suivantes : puissance et couple du moteur, dimensions, coefficient de forme et masse du véhicule. Ils indiquent aussi les performances du véhicule : temps pour accélérer de 0 à 100 km/h, pour franchir 400 m et 1000 m départ arrêté et vitesse maximale. Ces performances peuvent être déduites des caractéristiques techniques.
Le modèle permettant d’obtenir la vitesse d’un véhicule et sa position lorsqu’on sait exprimer son accélération (qui n’est pas constante) en fonction du temps est très simple :
Modèle permettant d’obtenir la vitesse et la position à partir de l’accélération
Pour un mouvement à une dimension, la vitesse s’obtient en intégrant l’accélération et la position en intégrant la vitesse.
Modèle permettant d’obtenir la vitesse et la position à partir de l’accélération. Pour un mouvement à une dimension, la vitesse s’obtient en intégrant l’accélération et la position en intégrant la vitesse.
La vitesse s’obtient en « intégrant » l’accélération. Cette opération est réalisée par le flux a connecté au réservoir v. STELLA considère que la valeur de l’accélération qui se trouve dans le flux ne se modifie pas durant un intervalle dt. Il multiplie cette valeur par dt et place le résultat dans le réservoir v. Il met à jour la valeur de l’accélération, puis répète le processus jusqu’au temps final. Cela revient à approximer la surface qui se trouve sous la courbe donnant l’accélération en fonction du temps par celle de petits rectangles de hauteurs constantes de base dt :
Intégrer revient à trouver l’aire comprise entre la fonction et l’axe Ox.
Pour trouver une approximation de l’aire comprise entre la ligne bleue et l’axe horizontal, on peut remplacer la ligne par un escalier, calculer la surface de chaque petit rectangle et additionner toutes ces surfaces.
Intégrer revient à trouver l’aire comprise entre la fonction et l’axe Ox. Pour trouver une approximation de l’aire comprise entre la ligne bleue et l’axe horizontal, on peut remplacer la ligne par un escalier, calculer la surface de chaque petit rectangle et additionner toutes ces surfaces.
En plaçant le résultat de cette première intégration dans un flux, et en répétant le processus on réalise une deuxième intégration et on obtient la position x du véhicule en fonction du temps.
Relation fondamentale de la dynamique
C’est la relation fondamentale de la dynamique :
$\Sigma \vec F=m\vec a$
où $\Sigma \vec F$ représente la somme des forces qui agissent sur le mobile de masse m qui permet d’exprimer son accélération $\vec a$. Dans le cas d’un véhicule roulant sur une route horizontale, cette somme des forces résulte de la force de traction $\vec T$ et de la force de frottement $\vec F_{frott}$. La puissance permet d’exprimer la force de traction. La force de frottement due à l’air dépend de la vitesse du véhicule :
Modèle permettant d’obtenir les horaires du véhicule
La relation fondamentale de la dynamique permet d’exprimer l’accélération d’un mobile de masse m lorsqu’on connaît la résultante F des forces qui s’exercent sur lui.
Modèle permettant d’obtenir les horaires du véhicule : la relation fondamentale de la dynamique permet d’exprimer l’accélération d’un mobile de masse m lorsqu’on connaît la résultante F des forces qui s’exercent sur lui.
Le modèle permet d’obtenir les horaires du véhicule :
Horaires du véhicule
Position x (en m), vitesse (en km/h) et accélération a (en m/s2) en fonction du temps (en s).
Horaires du véhicule : position x (en m), vitesse (en km/h) et accélération a (en m/s2) en fonction du temps (en s).
Les MOOC (Massive Open Online Course) ne sont-ils qu’un effet de mode, un soufflé prêt à retomber ou sont-ils annonciateurs d’un changement de paradigme dans le monde de l’éducation ? Le nombre croissant de plates-formes et l’évolution récente de l’offre font davantage penser à un raz-de-marée qu’à une vaguelette.
–Coursera –EdX –Illuminating Science –KhanAcademy –MITOpencourseware –Udacity –VentureLab –Wolfram Education Portal