Petit ordre chronologique de notre voyage à Toulouse, différentes visites et activités que nous avons eu l’occasion de faire. Découvertes imprévues ! Appréciation personnelle et impression générale de notre sortie hors-cadre.
par Eva Crisafulli par
Toulouse est plus que rose, je dirais qu’elle est brique, tout n’est que marketing : le rose pour les amoureux, les briques pour les réalistes !
Avions, fusées, planètes, étoiles, voie lactée, planétarium, satellites géostationnaires, astronautes, Youri, découvertes, airbus, concorde, inventions, Kepler, Einstein, E=mc2, ondes électromagnétiques, physique ...
Le monde bouge apprenons à l’ausculter !
Pour le petit album photos illustrant mon article voir cet autre article.
Tout d’abord,
il y a eu la préparation au voyage. Les cours précédents notre départ, nous avons fait des recherches de visites à faire, des lieux à ne pas manquer ! Depuis l’aéroport, si nous avions le temps, je proposais de passer au Festival du jeu de Toulouse, il suffisait de suivre le long de la Garonne et on arrivait au parc des expositions. Ou alors, de façon plus réaliste, on pouvait prendre la ligne aéroport, ensuite changer à l’arrêt Jeanne-d’arc et descendre prendre le métro, la ligne B. D’autres camarades ont proposé d’aller visiter le Capitole, la cathédrale ou encore un trottoir générateur d’énergie, ce dernier s’avère être en réparation, du moins il n’était plus là...
Ensuite,
après avoir payé la totalité du voyage à nos professeurs, le dimanche 25 avril est vite arrivé ! (Avec le nuage de cendres, nous avions peur de ne pas pouvoir décoller de Genève) Et pourtant, départ en A319 vers midi. Vol agréable. Arrivée à Toulouse, température extérieur 50° (bien moins ! mais il faisait très chaud), toute la semaine on a été gâté par le temps, il était magnifique ! même le soir où nous sommes allés manger au Gascon (un restaurant, pas si extraordinaire que ça en fin de compte). À l’aéroport nous avons dû attendre 1h30 pour pouvoir acheter des cartes de bus au prix de groupe (visite de long en large de l’aéroport). Nos billets en mains, on prend la ligne aéroport pour nous rendre à l’hôtel à la gare Matabiau (Hôtel des ambassadeurs, très sympathique l’accueil d’ailleurs). Une fois que tout le monde fut bien installé, on repart en bus pour le Festival du jeu. Sur place, il nous restait une demi-heure pour jouer ! Match d’épées en bois et jeu de dame, on s’est bien distrait. Aller au lit !
Lundi,
visite de la cité de l’espace au programme ! Lever 7h30 ! déjeuné et hop ! on est parti en bus pour la cité. Arrivé sur place, après de longues minutes d’étouffement dans un bus, la cité de l’espace était parfaite !
Elle se compose de 3 étages, 1:Terre à l’espace, communiquer à distance , 2:Observer la terre, vivre dans l’espace, prévoir le temps, 3 : Explorer l’univers. À 14h : Imax (film en 3D sur la station spatiale ISS) -> vraiment intéressant ! À 15h30 : Planétarium, des planètes aux galaxies -> magnifique, fabuleux !
La visite est très interactive, il y a de nombreuses animations qui sont très bien proposées et très instructives ! Les uns sautent sur toutes les animations, les autres prennent des photos et ceux qui restent lisent les panneaux affichant théorie, historique et autres informations. Einstein (E=mc2), les philosophes et les grecques, Copernic et sa théorie de l’héliocentrisme, Newton et sa gravitation, les lois de Kepler et ses satellites, la fusée spatiale, Youri 1961 dans l’espace, Von Braun, la météo "comment ça marche", ultraviolet, infrarouge, radio, radar... St Exupéry, mars, la Voie lactée, galaxies et les ondes électromagnétiques.
Mardi,
9h30 déjeuné, notre journée sera une visite culturelle de Toulouse. On a visité le Capitole (belles peintures intérieurs ! salle des Illustres et salle des mariages). En passant par la grande rue "des magasins", on est allé voir le trottoir générateur d’énergie, qui n’était plus là. On est allé au lycée Pierre de Fermat et on a visité le couvent des Jacobins, une église gothique. Puis, on a continué au bord de la Garonne, on a vu le Pont Neuf. Les quais de la Garonne sont peuplés de guitaristes ! On a vu la Cour intérieure de l’Hôtel Assezat et on a dégusté une glace à la place St-Georges.
Mercredi,
tout le monde debout à 9h. Au programme, des problèmes de physique sur la poussée de l’Airbus A319, la poussée de la fusée Saturne V, la période d’un satellite en orbite basse et la vitesse d’un satellite géostationnaire (accélération, temps, Débit, Fprop, vitesse, F=ma+mg). On est parti à Airbus, après avoir mangé. Le voyage fut long et périlleux, les lignes de bus sont provisoires à cause de travaux, du coup on a dû marcher, marcher et marcher. GPS en mains ! on est passé à la place Georges Brassens (toutes les rues d’un des quartiers avaient des noms de chanteurs). Arrivé à Airbus, notre pass "Visiteur" accroché à nos ceintures, on démarre la visite par la boutique de Airbus (les prix sont un peu élevés...), puis le car nous emmène et on est entré dans le 1er concorde ! un vieil engin, qui a dépassé, à l’époque, la vitesse du son (soit plus de 343m/s).
Petite remarque : même les lampadaires dans la zone Airbus sont en forme d’avion ! Ensuite, on est allé voir une reproduction "d’une salle de contrôle" et enfin les halles de montage de l’airbus A380.
En soirée, par hasard, on a croisé Jean-Luc Lemoine. Ce qui nous a aussi surpris à Toulouse, se fut les panneaux d’affichage électroniques aux arrêts de métro ! Et comme le métro est stressant !
Jeudi,
dernier jour à Toulouse. 9h : test pour ceux qui n’ont pas participé aux problèmes de physique de la veille. 10h : déjeuné pour les autres. 11h : rendre les clés des chambres de l’hôtel. 14h : départ de Toulouse pour Genève !
Cette semaine était sympathique, le soleil était là, le temps fut radieux. La citée de l’espace et Airbus étaient bien organisées. Chacune de ces activités fut enrichissante pour chacun de nous. Qu’on soit à la recherche de formules mathématiques, de théories physiques ou de concepts plus basiques, chacun pouvait y retirer l’essentiel. C’était assez impressionnant de voir comment chacune des parties d’un avion s’emboitent les unes avec les autres. Ou bien, de voir à quel point il est facile pour un astronaute de pousser un gros objet dans l’espace, qui serait extrêmement lourd sur terre. Ou encore, il est fascinant d’observer le ciel et de réaliser que dans le fond, l’homme n’est que poussière à côté de notre univers.
« don’t worry, be happy »

ici voici le Pont Neuf qui est sur la Garonne, pour mes autres images voir cet autre article.
par Ino Simitsek par
L’objectif de cet article est de décrire comment une communauté de pratiques (CoP) d’enseignants en mathématiques a été mis en place dans un établissement scolaire genevois : le cycle du Vuillonnex.
La Communauté de pratiques des MERM a pour objectif la mise en commun, le partage et la circulation des pratiques des MERM. Il s’agit de créer et mettre en place la communauté de pratiques des MERM. La mise en commun implique de partir de nos pratiques actuelles des MERM puis, pour les partager, il nous faut les présenter à nos collègues et mettre à disposition un support écrit contenant toutes les informations nécessaires afin qu’elles puissent être comprises et réutilisées par autrui. Il faut également convenir d’un lieu de stockage commun. Nous avons choisi Educanet2.
Huit types de contributions ou pratiques des MERM ont été définis :
– un chapitre de théorie pour les MERM
– MERM et évaluation
– une activité MERM d’introduction à une notion
– une réalisation en classe avec les MERM
– les activités MERM réalisées pour un chapitre
– une erreur des corrigés des MERM
– une utilisation du CD-ROM Indigo
– une autre utilisation des MERM
Une fiche de description a été confectionnée pour chaque type de contribution.
Structure et organisation
Le partage des pratiques s’organise de la façon suivante :
– Les enseignants sont répartis en trois groupes, soit un groupe par degré. Nous nous réunissons tous les mois : ce sont les réunions des sous-groupes MERM.
– Les enseignants travaillent en miroir. Ils forment des dyades. Pour chaque réunion les dyades choisissent une contribution. Un membre de la dyade apporte le contenu : il fournit la contribution et remplit la fiche de description. L’autre membre vérifie la contribution et veille à ce que son contenu soit réutilisable. Pour la contribution suivante, les rôles - rédacteur, correcteur - sont alternés. Aux réunions chaque dyade présente sa contribution.
– La mémoire du projet - les fiches de contributions remplies sont stockées sur Educanet2.
– L’information : les communiqués mensuels - tous les mois le RD distribue une brève description des contributions du mois afin que tous les membres du groupe de maths puissent être informés de ce qui est mis à leur disposition.
Qu’est ce qu’une CoP ?
« Une communauté de pratique ce n’est pas qu’un site web, une base de donnée et un répertoire de ’best practices’. C’est un groupe qui interagit, apprend ensemble, construit des relations et à travers cela développe un sentiment d’appartenance et de mutuel engagement. »
[Cultivating Communities of Practice, E. Wenger et al, 2002].
« Une communauté de pratique (CoP), c’est un groupe de personnes qui s’adonnent à la même pratique. Afin d’améliorer cette pratique qui est la leur, ils discutent ensemble, se donnent des trucs, partagent des façons de faire. Les interactions entre les participants font avancer le savoir commun de la communauté. Trois éléments caractérisent une communauté de pratique. Ce sont les suivants : l’engagement mutuel des participants, l’entreprise conjointe qui les réunit et le répertoire d’outils, conceptuels et techniques, qu’ils partagent et développent. »
http://www.telelearning-pds.org/cop...
« Le concept de pratique évoque le « faire », mais pas seulement. Il s’agit de l’action dans un contexte historique et social qui donne une structure et un sens à ce que nous faisons. Dans ce sens, la pratique est toujours pratique sociale. »
[Communities of practice. Learning, meaning and identity, E. Wenger, 1998]
« Une communauté de pratique est définie fondamentalement comme un lieu d’échanges d’idées et d’actions et de compréhension des points de vue d’autrui : en mettant en commun leurs stratégies d’enseignement, les enseignants sont amenés à expliciter leurs pratiques quotidiennes et à apprendre de leurs collègues. »
[Technologie et innovation en pédagogie. Dispositifs innovants de formation pour l’enseignement supérieur, B. Charlier et D. Peraya, 2003]
Les participants
Trois groupes d’enseignants ont été constitués, soit un groupe pour chacun des degrés 7-8-9. Un superviseur ou antenne MERM a été désigné dans chaque de ces groupes. Il dirige les réunions et collecte les fiches de description à mettre en ligne sous Educanet2.
Les contributions
Tout au long de la formation chaque contribution à la communauté de pratiques des MERM a fait l’objet d’une brève description dans l’environnement Educanet2. Ces communiqués informent les participants qui ne sont pas membre d’un groupe, des fiches descriptives ainsi que du matériel pédagogique mis à leur disposition sous Educanet2.
Les descriptions de toutes les contributions à la communauté de pratiques des MERM du Vuillonnex ont été rassemblées dans les trois tableaux ci-dessous. Le nom du fichier contenant la contribution complète est indiqué à côté du logo ?. Les fichiers des contributions sont disponibles sur le CDROM de bilan de la formation.