par Eva Crisafulli par
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Toulouse
La ville rose
Pleines de découvertes, Toulouse s’offre à nous : je vais parler d’abord de la Garonne, ses canaux et ses ponts, puis j’enchainerais avec le Festival du jeu de Toulouse, ensuite je vais proposer un petit tour au cirque de Toulouse (histoire de peut-être visiter le chapiteau) et enfin je ferais un petit clin d’œil au collège de Claude Nougaro !
* Nous passerons certainement sur, ou le long de, la Garonne. Elle a une longueur de 647 km, son bassin est de 55’000 km2, son débit moyen est de 631 m3/s. Elle prend sa source au flanc du pic d’Aneto dans les Pyrénées en Espagne à 3’404 m d’altitude. Elle a son embouchure dans l’Océan Atlantique. Elle traverse l’Espagne et la France. Les villes principales sont Toulouse, Agen et Bordeaux
* Sur Wikipédias, on peut voir de belles photos de la Garonne. De plus, ce site nous explique bien l’origine de ce fleuve, ainsi que sa géographie :
"Origine
La Garonne (Garona en espagnol) est un fleuve français. La Garonne a donné son nom aux départements français de Haute-Garonne, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne. La Garonne s’appelle en occitan et en gascon la/era Garona /eɾa garunɵ/, un nom commun signifiant la rivière. On l’écrivait Garumna du temps de Jules César, un nom composé du radical pré-indoeuropéen garr- (pierre ou rocher) et du suffixe -unn / -onna et dont la signification serait rivière caillouteuse, torrent.
Géographie
La Garonne se forme au Val d’Aran dans les Pyrénées espagnoles. D’après Norbert Casteret, sa source principale se trouve dans le massif de la Maladeta, en Aragon, où elle s’engouffre au Trou du Toro pour rejoindre sa vallée par une résurgence aux Uelhs de Joeu. Pour les Aranais, la véritable source, l’Uelh dera Garona, se situe au Plã de Béret à proximité du port de la Bonaigua. Cette branche est en effet plus longue que le cours officiel et son débit plus important. Mais la définition d’un fleuve étant déterminée par l’altitude de la source la plus élevée d’un de ses affluents, c’est bien ce modeste ruisseau qui a droit à l’appellation de Garonne.
Le fleuve se dirige au nord, rentre en France au Pont du Roy à Fos, reçoit la Pique descendue des massifs de Luchon. Il quitte les Pyrénées après avoir arrosé le site antique de Saint-Bertrand-de-Comminges, puis il reçoit la Neste, change de direction pour se diriger vers le nord-est en une large vallée (plaine de Rivière), il arrose Saint-Gaudens franchit les Petites Pyrénées entre Saint-Martory et Martres-Tolosane, reçoit le Salat descendu de Saint-Girons.
La longueur de son cours d’eau, en France, est alors de 522,6 km[1]. La vallée très large s’étage en terrasses sur la rive gauche.
Le fleuve traverse Muret, reçoit l’Ariège à Portet sur Garonne pour atteindre Toulouse où il change de direction en se dirigeant au nord-ouest pour se jeter dans l’Atlantique à son embouchure en commun avec la Dordogne où les deux fleuves forment l’estuaire de la Gironde.
Entre Toulouse et Bordeaux le fleuve traverse Agen et reçoit ses principaux affluents sur la rive droite, le Tarn et le Lot issus du système hydrologique du Massif central. Le fleuve est navigable de l’océan à Langon.
Un canal latéral a été construit au XIXe siècle pour joindre Langon (Castets-en-Dorthe) à Toulouse (liaison avec le Canal du Midi de Toulouse à Sète).
Des Pyrénées à Toulouse le fleuve est aménagé pour l’industrie hydroélectrique.
Plus récemment deux centrales nucléaires sont implantées sur les rives : * Centrale nucléaire du Blayais * Centrale nucléaire de Golfech A Bordeaux le fleuve est très large et sous l’influence des marées. À marée montante se forme un mascaret qui remonte le fleuve.
La rive droite de Toulouse se trouve sur une terrasse insubmersible sur laquelle la ville romaine s’est établie. C’est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s’est formée.
De l’autre côté de la Garonne, se trouve la rive gauche avec l’ancien faubourg Saint-Cyprien, longtemps quartier pauvre car construit en dehors des remparts de la ville et en zone inondable : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en 1875, le quartier Saint-Cyprien fut submergé par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés[16]. Cette situation basse explique l’évolution de la courbe du fleuve au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivière Touch qui se jette au nord de Purpan et l’actuelle chaussée du Bazacle.
Le canal du Midi, œuvre de Pierre-Paul Riquet, qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers la Méditerranée, remonte au sud-est la vallée de l’Hers mort et traverse la rive droite de la ville.
La commune de Toulouse a une superficie de 11 830 hectares, soit environ 1 300 hectares de plus que Paris et 7 000 de plus que Lyon, mais 13 000 de moins que Marseille."
* Un site touristique bien sympathique nous apprend encore quelques tours sur La Garenne de Toulouse et quelques précisions sur le Canal du Midi et le Canal de Brienne :
"Toulouse est fille de la Garonne.
Amoureuse de son fleuve, elle a pris le parti d’en protéger les quais et les abords. Il a fallu du temps pour bâtir ou rebâtir ponts et chaussées afin que s’élabore la radieuse vision des quais que l’on connaît aujourd’hui.
Les quais sont inscrits aux Sites protégés depuis 1943. Les berges ont été aménagées en promenade et sont devenues un lieu d’animations pour des festivals comme « Rio Loco » ou sont transformées en plage pendant les mois d’été.
Le Canal du Midi
Depuis longtemps, le besoin de relier la Mer Méditerranéeà l’Océan Atlantique se faisait sentir. Pierre-Paul Riquet, né à Béziers vers 1609, réfléchit au projet et trouve à partir de 1662 la solution : creuser un canal de jonction des deux mers de l’étang de Thau (près de Sète) jusqu’à la Garonne, au niveau de Toulouse.
L’idée est ingénieuse, sa réalisation est difficile. Riquet va mettre en place un système complexe d’alimentation et réalisera des travaux titanesques pour assurer la navigation. Son œuvre sera inaugurée en 1681 et facilitera désormais le transport des marchandises tout en impulsant un certain développement économique de la région.
L’UNESCO inscrira en 1996 le Canal du Midi au patrimoine mondial de l’Humanité pour témoigner de la grandeur de l’œuvre et pour honorer tous les ouvrages d’art réalisés le long de ce canal.
Le Bassin de l’Embouchure est le point de ralliement de l’ensemble des trois canaux toulousains : le Canal du Midi, le Canal de Brienne, le Canal Latéral. Les Ponts-Jumeaux permettent de laisser entrer les eaux des canaux dans ce bassin. Un célèbre bas-relief en marbre représente la jonction des eaux avec d’un côté une évocation de l’Occitanie et de l’autre une allégorie de la Garonne.
Canal de Brienne
Bâti entre 1770 et 1776 par le cardinal Loménie de Brienne, il permet au Canal du Midi de rejoindre la Garonne.
Canal latéral à la Garonne
Avant sa construction entre 1838 et 1856, on naviguait de la Méditerranée jusqu’à Toulouse par le Canal du Midi, puis on rejoignait la Garonne pour gagner Bordeaux. Le fleuve étant difficilement navigable, il fallut très tôt prolonger le Canal du Midi. Grâce à sa construction, le « Canal des deux mers » était né."
* Nous pourrions passer sur le Pont-Neuf, voir la carte
* Rien à voir avec la Garonne, mais sachant que nous arriverons à l’aéroport de Toulouse vers 13h40, nous pourrions aller nous jeter, dès notre arrivée, au 9ème festival du jeu de Toulouse, au Hall 8 du parc des expositions de Toulouse. dimanche 25 avril 2010 de 11h à 19h l’entrée du festival étant libre et gratuite.
On peut trouver sur le site du Festival un Plan général ainsi que l’Emplacement du Hall 8.
"Le festival Alchimie du Jeu Au pays de la brique rose, du cassoulet et des violettes, s’organise chaque année le Festival du jeu de Toulouse. On y découvre une multitude de jeux de société : jeux de plateaux, jeux de cartes, jeux de figurines, jeux traditionnels, jeux surdimensionnés, etc. On joue librement et gratuitement, des animateurs sont bien évidemment présents. Dans la salle, il y a un espace pour les plus petits, des collations pour se restaurer, et des boutiques spécialisées. Tout au long du festival, il y a de nombreuses animations telles que des tournois, des tombolas, et des quizz, où l’on peut remporter quelques jeux à la maison.
On nous propose de découvrir entre joueurs passionnés et auteurs de jeux, les dernières créations, et de partager un moment de détente et de découverte dans une ambiance chaleureuse et ludique.
Pour une vue plus complète et plus détaillée de l’évènement, aller voir les reportages photo des précédentes éditions du festival sur la page Historique du site
Pour y aller en autobus
La ligne 31
– Depuis la station des Arènes, en correspondance avec le Métro
– Itinéraire : Boulevard Gabriel Koenigs, Pont Pierre de Coubertin,
– Arrêts de montée ou de descente à proximité du parc : Pont Saint Michel.
Les lignes 12 et 52
– Depuis le terminus du Cours Dillon et Esquirol
– Itinéraire : Rue de Metz, Rue du Languedoc, Allée Paul Feuga et Pont Saint Michel
– Arrêts de montée ou de descente à proximité du parc : Pont Saint Michel.
La ligne 1 (circuit extérieur)
– Depuis Saint Cyprien, en correspondance avec le Métro.
– Itinéraire : Allées Charles de Fitte, et Pont Saint Michel
– Arrêts de montée ou de descente à proximité du parc : Pont Saint Michel.
La ligne 38
– Depuis Empalot ou Amouroux
– Arrêts de montée ou de descente à proximité du parc : Pont Saint Michel.
Les lignes 2, 53, 54, 56 et 62
– Depuis le terminus du Cours Dillon et Esquirol
– Itinéraire : Rue de Metz, Rue du Languedoc, Grande Rue Saint Michel, Saint Michel
– Arrêts de montée ou de descente à proximité du parc : Saint-Michel–Parlement.
Pour y aller en métro
– Descendre à la station Arènes et prendre Ligne 31 et descendre au Parc des Expositions.
– Descendre à la station Esquirol, prendre les lignes 2, 12, 52, 53, 54, 56 ou 62 côté magasin Midica
– Descendre à l’arrêt Saint Michel Parlement.
– Descendre à la station Saint Cyprien, prendre Ligne 1 (circuit extérieur) en direction du Fer à Cheval et descendre à l’arrêt Pont Saint Michel
Pour toute information sur le Festival du jeu, par téléphone, appeler Audrey au 05.61.63.93.11 ou 06.18.61.58.91 , par email, écrire à Alain et Yannick"
* Nous pourrions aussi voir s’il est possible de jeter un coup d’œil dans le chapiteau du cirque de Toulouse : Le Lido , voir la carte
Le Lido - Centre des Arts du Cirque
14, rue de Gaillac (adresse postale)
31500 Toulouse
http://www.lido.toulouse.fr/
* Nous aurons peut-être aussi le temps de passer devant le Collège Claude Nougaro, 10 Rue du Caillou Gris, 31200 Toulouse, France. Voir carte
Pour plus d’infos sur Claude Nougaro voir le lien sur wikipédias !
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Voyage à Toulouse, visites et découvertes.
par Josué Guerra par
Suivez le récit des aventures de petits physiciens en "herbe" à Toulouse. Vous découvrirez comment ils se sont battus face au destin dans un Univers hostile au sud de la France...
Dimanche 28 avril :
Après une heure de vol, nous sommes enfin arrivés à Toulouse à 13h30. Il nous a fallu encore attendre plus d’une heure et demie à l’aéroport pour prendre un bus nous amenant à l’hôtel des Ambassadeurs.
Nous nous sommes ensuite répartis les chambres et nous nous sommes installés.
L’après-midi, nous avons visité un festival consacré aux jeux. Puis, nous avons eu l’autorisation de sortir le soir pour aller explorer Toulouse et aller manger.
Lundi 29 avril :
Nous nous sommes levés assez tôt et après avoir pris un bon petit déjeuner, nous nous sommes mis en route pour aller visiter la Cité de l’Espace. Nous avons reçu un ticket qui nous permettait d’entrer et de sortir à notre aise et avons commencé la visite en fin de matinée.
Premièrement, nous avons visité le rez-de-chaussée de la cité. Dans cet étage, il y avait beaucoup de choses qui faisaient allusion à la force de gravitation qu’exercent généralement les planètes sur d’autres objets. Nous pouvions faire quelques expériences qui nous démontraient cela, comme par exemple une sorte d’entonnoir dans lequel nous laissions rouler des pièces qui en fonction de leur masse tournaient longtemps ou au contraire ne tournaient que très peu de temps dans l’entonnoir.
Ensuite, nous avons visité le premier étage. Cet étage nous montrait surtout comment et avec quoi les astronautes se lancent à la conquête de la Voie Lactée, notre galaxie, notamment grâce à la naissance de la fusée. Nous pouvions aussi utiliser des simulateurs qui nous montraient par exemple comment se déplace un astronaute dans l’espace ou bien comment et de quoi est constitué le sol de la planète Mars.
Pour finir la visite du bâtiment, nous avons visité le deuxième et dernier étage. Nous avons pu y découvrir des films qui traitaient pour la plupart de la théorie de la relativité d’Albert Einstein. Il y avait aussi des petites installations qui recréaient les constellations les plus connues.
Puis, toujours à la Cité de l’Espace, nous sommes allés manger et avons repris notre visite. Nous avons regardé deux films. Le premier était projeté en 3D et racontait comment nous sommes parvenus à améliorer notre vision de l’Univers grâce aux perfectionnements apportés à plusieurs reprises sur le télescope spatial Hubble. Dans le film, on accompagne justement la dernière équipe d’astronautes à avoir effectué des réglages sur celui-ci.
Pour ce qui est du deuxième film, je sais qu’il s’agit d’un film décrivant notre Univers. Mais pour être sincère, je ne l’ai presque pas vu car je tombais de fatigue ce jour là, il faisait terriblement chaud.
Le soir venu, nous sommes de nouveau allés manger tous ensemble dans un restaurant toulousain pour y goûter des spécialités locales.
Mardi 30 avril :
Nous avons visité un peu la ville de Toulouse. Nous sommes allés entre autres à la place Capitole ou encore à la Salle des mariages et avons pu « admirer » de magnifiques statues et de très beaux tableaux. Nous sommes aussi allés dans le Couvent des Jacobins. Puis, les professeurs nous ont libérés pour le reste de la journée.
Mercredi 31 avril :
Ce jour là, les professeurs nous ont préparé une matinée « spécial physique », autrement dit : un cours de rattrapage.
En effet, nous devions nous remettre dans le bain.
Nous avons donc fait des groupes de cinq ou six élèves de deuxième et de troisième année mélangés. L’étape suivante consistait à résoudre quatre problèmes en rapport avec les lois de Newton, des exercices de dynamique que nous avons bien entendu résolus haut la main. ^^
Cela étant fait, nous sommes allés nous préparer pour la deuxième visite : les ateliers d’Airbus.
Nous avons pris deux bus. Après quoi nous sommes arrivés en plein milieu de nulle part et avons dû parcourir une distance non – négligeable sous un soleil de plomb (la preuve en est que certains d’entre nous avons enlevés nos t-shirts tellement la chaleur était insupportable).
Une fois arrivés à destination, nous avons reçu une carte de visiteurs qui nous permettait d’avoir accès au le site.
Nous avons commencé par visiter le Concorde, premier avion de ligne supersonique pouvant dépasser Mach 2. Grâce à cet avion, il était possible d’effectuer le trajet Paris – New York aller-retour en une journée ! Malheureusement, nous ne pouvons plus faire cela car le Concorde n’a plus l’autorisation de voler depuis 2003 pour diverses raisons dont des raisons écologique.
La guide nous a ensuite montré un film dans lequel nous pouvions voir un vol test du Concorde.
Après cela, nous nous sommes rendus dans le bâtiment dans lequel l’assemblage des A380 a lieu.
Les pièces de l’Airbus A380 proviennent principalement de l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et la France elle-même.
Les avions sont assemblés à Toulouse dans quatre salles différentes et sont finalement exportés dans les pays les ayant commandés.
La visite terminée, nous sommes tous allés au KFC.
Le soir venu, nous sommes sortis une dernière fois car c’était le dernier soir de notre séjour à Toulouse.
Jeudi 1 mai :
Jeudi matin, nous avons fait nos bagages et avons rendu les clés de nos chambres. Nous nous sommes ensuite rendus à l’aéroport en bus. Finalement, nous avons acheté quelque chose à grignoter en attendant l’avion de retour.
Conclusion :
Tout au long de ce voyage, nous nous sommes bien amusés.
Nous avons appris pas mal de choses grâce aux visites. Cependant, j’ai trouvé dommage que l’on n’ai pas pu prendre de photos chez Airbus.
Pour tout le reste, il n’y a rien à redire. La nourriture était bonne et les horaires de travail assez flexibles. Je dirais que ce voyage a été un succès !